Devenir freelance : un choix de carrière de plus en plus répandu

Alors comme ça, on a des envies de devenir freelance ? Mais on hésite ?

Il est possible que vous vous demandiez si être freelance est fait pour vous ?

Devenir freelance : une piste de reconversion professionnelle à ne pas exclure

Il y a de plus en plus de personnes qui deviennent freelance.

Les chiffres que je vais vous présenter sont à prendre avec des pincettes.

Car j’ai trouvé plusieurs sources qui annonçaient qu’il y aurait entre 900 000 freelances en France selon des sources moins sûr. Et selon le site statista, il y avait en 2019 3,2 millions d’indépendants.

Devenir freelance, se reconvertir, reconversion professionnelle, quitter son job, devenir consultant
Devenir freelance : les chiffres

Et selon l’URSSAF, il y aurait 1,9 million de micro-entrepreneurs à mi-2020. C’est 21,8% de plus que l’année 2019 et 38,2% de plus que 2018.

Est-ce que toutes ces sources parlent de la même chose ? Entre freelances, indépendants, micro-entrepreneurs… pour certains c’est différent, pour d’autres c’est la même chose.

Donc pour éviter toute confusion, quand j’aborderai le terme de freelance, je ferai référence à un « travailleur autonome ».

Une progression du nombre de freelances étonnante… ou pas !

Peu importe l’exactitude des chiffres, je n’ai pas été étonné de cette progression.

Quand on voit la facilité de créer sa micro-entreprise et de se mettre à son compte, plus la tendance du télétravail… mais aussi la difficulté de préserver son équilibre de vie pro/perso en tant que salarié ou d’obtenir ne serait-ce qu’une once de reconnaissance…

Je suis à peine surpris qu’autant de personnes franchissent l’étape de quitter son job pour entreprendre.

Et il est probable que ces personnes se soient dit la même chose que je me suis dit en 2013 : « Ce que je peux faire pour un supérieur qui s’en fout de moi, je pourrais très bien le faire pour moi-même ».

Il y aurait eu plus de 600 000 auto-entreprises créées en 2020.

Était-ce dû à la crise et au manque d’opportunités ? Ou était-ce une occasion pour créer son propre job afin de se libérer de son cadre de travail oppressant ?

Quelques soit les raisons, ce nombre de créations d’auto-entreprise n’avait jamais encore été atteint sur une seule année.

Devenir freelance pour devenir libre… vraiment !?

Devenir freelance n’est bien sûr pas une fin en soi.

Cependant, si certains le voient comme une manière de se libérer des « chaines » d’un environnement de travail néfaste et de la culture du présentéisme à rester le plus tard possible (car ça fait sérieux). D’autres considèrent cette voie, comme une route vers la précarisation.

C’est d’ailleurs ce que l’on m’a reproché lors d’une précédente vidéo où j’attirai votre attention sur l’idée de cumuler plusieurs métiers dans un futur proche.

Mais, comme vous connaissez ma philosophie, je prône l’action planifiée intelligemment sur le temps plutôt que le fantasme d’une voie qui vous amènerait une liberté totale.

Car oui, la liberté est une des raisons qui motivent certaines personnes à devenir freelance.

Ce qui motive à devenir freelance

La liberté et l’autonomie ! Et je peux comprendre cette dernière motivation.

Quand on rentre dans le monde du travail ou que l’on a un certain potentiel, c’est valorisant de mettre à contribution ses idées et sa capacité à prendre des initiatives.

Mais la réalité est tout autre !

Très souvent on vous demande de rester à votre place, de vous en tenir à un cahier des charges, ou on ne vous laisse pas le temps d’être dans la créativité, car on vous demande de prioriser l’urgence. Ou encore, quand vous partagez vos idées, personne ne les prend en considération ou si c’est le cas, c’est quelqu’un d’autre s’approprie la parentalité de cette idée. N’est-ce pas ?

Le modèle managérial actuel tourné autour de cette obsession incessante de rentabilité à court terme, et à tout prix, épuise les salariés.

Ce qui amène beaucoup d’entre eux en épuisement professionnel, en Burn-Out, et à quitter le salariat pour créer leur propre métier et partir à la recherche d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.

Devenir freelance, se reconvertir, reconversion professionnelle, quitter son job, devenir consultant
Devenir freelance, se reconvertir, reconversion professionnelle, quitter son job, devenir consultant

C’est ce qui s’est passé durant la période de la crise sanitaire où beaucoup de personnes ont décidé de quitter leur job pour changer de métier, changer de vie et se reconvertir dans autre chose. Et ça continue !

Devenir freelance est un choix qui va avec un style de vie.

90% des freelances le sont par choix

Selon l’enquête de Malt, 90% des freelances déclaraient en 2019 qui l’étaient par choix et non par contrainte.

Être freelance correspond donc aujourd’hui à un vrai choix de carrière.

D’autant plus que ce chiffre est à mettre en valeur avec le fait que 84% des freelances déclaraient ne plus vouloir être salarié en 2020 (94% d’entre eux ayant déjà expérimenté le salariat).

Peut-être que ces chiffres vous font toujours hésiter à devenir freelance ?

Je vais donc vous proposer 3 points clés à prendre en compte pour savoir si devenir freelance est fait pour vous ou non.

3 points clés à creuser avant de devenir freelance

Devenir freelance est-ce fait pour moi, reconversion professionnelle, se mettre à son compte, se reconvertir mais dans quoi, quitter le salariat, reconversion citation
Devenir freelance : 3 points clés à prendre en compte

Point n°1 : Ai-je besoin de sécurité financière pour me sentir épanouie dans mon travail ?

Quand je travaille avec un nouveau client, je lui fais travailler ses besoins.

Et, très fréquemment, voire quasiment tout le temps, il prend conscience que ce qui nourrit son épanouissement, ce n’est pas la sécurité.

Ce n’est pas compliqué, les personnes en souffrance au travail ont leur besoin de sécurité assouvie, mais tous leurs autres besoins ne le sont pas.

Et lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits, cela engendre de la frustration intellectuelle. On a l’impression de nager à contre-courant et puis on s’épuise à force de se faire du rentre-dedans pour trouver une source de motivation pour travailler.

Je le conçois que devenir freelance c’est devoir composer avec l’incertitude et l’instabilité financière… du moins au début.

Quand je forme des consultants en portage salarial qui viennent de se mettre à leur compte. La plupart ne repartent pas de zéro, car ils deviennent consultants indépendants après une vie de salarié avec leurs réseaux et leur expertise.

En démarrant une activité freelance, on adopte une autre posture. Il faut faire son deuil de sa vie de salarié. On expérimente jusqu’à trouver le bon discours, la bonne offre jusqu’à se sentir suffisamment légitime pour commencer à se rendre visible et à démarcher les prospects.

Mais le fait de ne pas avoir un salaire fixe chaque mois et l’anxiété générée par le manque de visibilité sur le nombre de clients à venir, fait que l’on se découvre des capacités à trouver des solutions. Jusqu’à ce que son propre modèle économique nous permet d’avoir de la visibilité sur plus de 6 mois.

Pour vous donner un ordre d’idée, j’ai compté, j’ai en tout 8 sources de revenus et j’ai de la visibilité sur mon agenda jusqu’à juin de l’année prochaine. Ça a mis du temps certes.

Et quand je me suis lancé au tout début, j’avais quelques clients même si j’avais encore mes droits aux allocations chômage qui m’ont permis de tester et de développer mon chiffre d’affaires.

Tout le monde n’aura pas la même situation, c’est pour cette raison que dans ma précédente vidéo je préconisais de slasher, de cumuler plusieurs activités. Un job de salarié pour combler son besoin de sécurité financière, idéalement un job en lien avec son domaine d’expertise, et en parallèle son activité de freelance.

À vous de voir quelle serait la solution la plus adaptée pour vous.

Point n°2 : devenir freelance c’est choisir la solitude

Beaucoup de personnes veulent devenir leur propre patron.

C’est vrai que l’idée de ne devoir rendre des comptes qu’à soi-même est alléchante.

Ainsi, devenir freelance c’est choisir de travailler seul… avec le client ou des donneurs d’ordres ou sous-traitants.

Vous pensez travailler seul, mais vous travaillerez avec un client, un donneur d’ordre voire vous serez parfois le donneur d’ordre.

L’avantage c’est que vous travaillez en totale autonomie. Vous n’avez pas un manager (toxique) pour venir contrôler par-dessus votre épaule ce que vous faites.

Vous prenez vous-même vos décisions. Même si je conçois que tout le monde n’a pas les mêmes prédispositions à la prise de décision et à l’autonomie.

En étant freelance, vous êtes face à vous-même. Il est donc nécessaire de connaître parfaitement ses qualités et ses compétences afin de s’y appuyer pendant les moments de rush, de difficultés ou de doutes.

Oubliez les idées simplistes, du style vous avez un profil introverti donc vous aimez la solitude donc devenir freelance est LA solution. Ou que « si vous avez un profil au tempérament extraverti vous aurez un besoin vital d’être en interactions avec d’autres gens et dans un environnement dynamique pour vous sentir stimulés. »

Ça n’est pas une question d’introversion ou d’extraversion, c’est une question de style de vie, d’ambition, de besoins et de valeurs.

Par exemple, si vous êtes une personne qui a besoin de diversité, vous serez très peu monotâches.

C’est le côté multicasquettes du freelancing qui attire, car vous serez amené à travailler sur vos missions, la majeure partie du temps et le reste sur votre stratégie commerciale, de communication et de réseautage, etc.

Donc les introvertis tout comme les extravertis peuvent devenir freelance. Seulement, soyez conscient de vos faiblesses pour pouvoir les pallier.

Comme la plupart des consultants que je forme qui ont du mal à prospecter pour trouver de nouvelles opportunités. Ils ont peur de se rendre visibles, de se faire rejeter ou de se mettre en difficulté.

Vous ne pouvez pas être excellent en tout.

Donc si quelque chose ne marche pas, demandez de l’aide et faites-vous accompagner.

Point n°3 : Envisager le freelancing comme un tremplin

Devenir freelance c’est être dans une démarche entrepreneuriale.

Vous faites face à l’imprévu et à l’inconnu constamment.

Rien n’est linéaire et c’est parfois les montagnes russes émotionnelles.

Parfois certaines choses marcheront, parfois non. Au moins, vous revisitez vos rapports à l’argent, au temps, à la réussite et à l’échec. Et vous les améliorez.

Selon, un baromètre d’un site appelé crème de la crème, 49% des freelances estimaient que la crise n’avait pas ou peu impacté leur chiffre d’affaires (moins de 25% de baisse de CA).

C’est donc plutôt encourageant !

Certes la crise sanitaire actuelle a causé des ravages dans beaucoup d’entreprises, y compris chez les freelances. Des clients avec moins de budgets, c’est forcément moins de missions et moins de rémunération. Et quand on est mono-client et que son client nous lâche, c’est compliqué.

Si après tout ça, devenir freelance est toujours votre intention, considérez l’expérience que vous vivrez comme une aventure avec des hauts et des bas. Mais une fois que vous y aurez goûté, vous ne pourrez plus revenir dans le salariat.


Pour aller plus loin :

Si vous voulez devenir freelance ou lancer votre propre projet :

👉 Ne cherchez plus, pensez au coaching ! Demandez votre séance découverte en cliquant ici.

Ou

👉 Si vous n’êtes pas prêt, rejoignez le programme gratuit de 7 jours pour prendre un nouvel envol. Cliquez ci-dessous.