Savez-vous gérer la frustration au travail ? (la réussite différée)
- Comment gérer la frustration ?
- Comment sortir de la frustration ?
- Comment se débarrasser de la frustration et la combattre ?
Je ne compte plus le nombre de fois où il m’est arrivé d’être frustré par quelqu’un, une chose ou une situation.
Gérer la frustration au travail avant de devenir un psychopathe
Première chose dont il faut prendre conscience avant d’apprendre à gérer la frustration au travail, c’est que l’on a tous tendance à prendre nos envies pour des besoins.
Vos besoins; ce sont vos besoins vitaux qui doivent être assouvis comme : se nourrir, avoir un toit, être en sécurité, etc.
Et nos envies peuvent ressembler à des besoins.
Vous avez déjà entendu des discours du style :
« c’est la société de consommation qui nous manipule ».
Vos envies peuvent être manipulées par la société de consommation, par quelqu’un ou même votre cerveau dans le cas d’addictions fortes.
Quand l’envie alimente la frustration
C’est très facile de rentrer dans l’idée d’obtenir toujours plus et surtout plus que l’autre en face.
On dit à ce sujet que, le mieux est l’ennemi du bien.
Qu’est-ce qui se passe en vous, lorsque vous avez envie de quelque chose ?
L’envie crée une agitation en vous-même qui monopolise votre esprit tout autant que votre corps.
Cette agitation vous tend jusqu’à obtenir l’objet de vos tourments et peut même parfois mener à la folie dans le cas d’obsessions.
Il suffit que vous mettiez de côté une envie un peu trop longtemps sans lui apporter de réponse pour que celle-ci se transforme en une frustration.
Et une frustration négligée peut vous plonger dans une dépression.
Je n’ai pas su sortir de la frustration à temps
Pour vous donner un exemple, la source première de mon Burn-out a été une accumulation trop importante de frustration intellectuelle entretenue par l’ancien management de ma boîte, et plus particulièrement ce manager toxique qui n’empoisonnait.
Cette accumulation de frustration aurait pu m’amener à penser que je n’étais pas méritant concernant la chose que je convoitais.
Au lieu de cela, j’ai préféré faire de la frustration mon alliée.
J’ai appris à gérer la frustration de manière à ce qu’elle soit génératrice de motivation au travail et mobilisatrice pour me faire passer à l’action à créer ma propre condition.
La frustration permet aussi de donner de la valeur aux choses.
Gérer la frustration au travail… dès le berceau
Par exemple, admettons vous êtes parent, si ce n’est pas déjà le cas, que vous pourrissez votre gamin de cadeaux sans qu’il ait éprouvé auparavant le moindre désir pour ce que vous lui offrez.
Selon vous, quelle valeur affective va-t-il attacher à ses jouets ?
Par contre, si il voit le jouet à chaque fois qu’il passe devant la vitrine d’une boutique ou qu’il le voit dans une pub, il aura le temps de rêver et de désirer ce jouet.
La valeur attachée à ce jouet, quand il l’obtiendra, prendra un autre sens.
Et pour s’en rendre compte, repensez à une fois où vous avez perdu une chose.
Vous vous êtes rendu compte de sa valeur qu’une fois que vous l’aviez perdu, n’est-ce pas ?
Je prends l’exemple de la santé, on ne se rend pas assez compte de la chance que l’on a lorsque l’on n’est pas malade.
La quantité d’efforts pour obtenir une chose donne de la valeur au résultat.
- Avoir envie de liberté,
- Avoir envie de quitter son job,
- Avoir envie de tout plaquer pour vivre de sa passion.
Bref, avoir envie tout court, ça se gère. Tout comme ne plus avoir envie de travailler aussi.
Le temps est votre meilleur allié pour savoir gérer la frustration
Si vous savez que la douleur ou l’attente n’est que temporaire, vous saurez gérer la frustration et vous ferez avec.
En revanche si vous ne savez pas, vous pourriez devenir dingue.
Et le fait de savoir, peut vous aider à tenir le coup et à ne pas vous faire submerger par le stress et la tension.
On dit que tout passe, même les orages.
Et pour gérer la frustration au travail, il vous faudra faire face au facteur temps, qui est l’élément clé de l’obtention de ce que vous voulez.
Louis XIV disait : « c’est toujours l’impatience de gagner qui fait perdre. »
Je sais que la patience n’est pas une vertu très populaire dans notre société, cependant vous ne pouvez pas aller plus vite que le rythme de la vie.
Les impatients ont trop tendance à s’énerver quand ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent tout de suite, maintenant.
Ils perdent leur énergie rapidement et abandonnent avant même de savoir ce qu’aurait donné le résultat de leur tentative.
Un défi pour se débarrasser de la frustration
Je vous invite à vous lancer ce défi qui va peut-être vous paraître simple, mais ce que j’ai à vous dire c’est :
- Apprenez,
- Progressez,
- Et cohabitez avec le facteur « constance dans le temps ».
Ce dernier est le critère clé qui vous permettra d’accepter la phase de la frustration.
- Acceptez de ne pas être sûr de vous, avant d’intégrer le savoir,
- Acceptez de ne pas savoir faire, avant de savoir,
- Acceptez de ne pas être serein, avant de l’être,
- Acceptez que vous n’êtes pas né intelligent et que vous devez passer par une étape d’apprentissage, avant de réussir.
Gérer la frustration passe par le fait d’accepter que l’on puisse se tromper, que l’on puisse faire des erreurs, et que l’on puisse ne pas savoir quelque chose.
Et ne tombez pas dans la solution de facilité qui est de s’énerver parce que vous n’avez pas ce que vous voulez, et qui donne l’illusion de calmer la tension. Non, ça, laissez le aux enfants !
Car, plus vous vous agacerez, plus vous gaspillerez votre énergie.
Et même si cela donne la sensation d’évacuer la tension, vous aurez le contrecoup des effets secondaires à savoir :
- Culpabilité
- Déprime
- Dévaluation
Le but de cette démarche est d’être à l’aise avec le déroulement des événements et de faire avec.
Ce que vous pouvez voir à la fin de la vidéo ci-dessus, c’est l’expérience du chamallow basée sur l’expérience réelle d’un professeur de psychologie qui a laissé des enfants de 4 ans dans une pièce en disant « je te laisse ici avec ce marshmallow, pendant 15 minutes. Si quand je reviens, le marshmallow est toujours dans ton assiette, je t’en donne un autre ».
Voyez-donc par vous-même ce qu’il se passe.
Certains ont tenu 2 secondes, 30 secondes, 5 minutes, 7 minutes ou 14 minutes et 40 secondes. Ils ne pouvaient pas attendre.
Les enfants qui ont réussi ont compris à quatre ans le principe fondamentale de la réussite qui est la capacité à retarder la gratification.
Suite à cet expérience, la rumeur voudrait que les psychologues retrouvèrent ces enfants qui avaient entre 18 et 19 ans.
Et ils découvrirent que 100% des enfants qui n’avaient pas mangé le marshmallow avaient réussi scolairement.
- Ils avaient de bonnes notes,
- Ils s’entendaient très bien avec leur entourage et leurs profs,
- Ils avaient des projets et se portaient bien.
En revanche une grande partie de ceux qui avaient mangé le marshmallow n’allaient pas bien. Non pas, parce qu’il était périmé…
Ils n’avaient pas réussi à aller jusqu’à l’université.
Cet exemple prouve que les meilleurs choses ont besoin de patience et qu’un instant de patience est déjà une victoire, même si la patience est une vertu qui s’acquiert avec de la patience, restez serein en toutes circonstances.
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