La peur du changement vous donne le sentiment d’être bloqué dans votre vie

Vous avez peur de faire face à l’inconnu et/ou de perdre un certain confort ?

Tout le monde ressent de la peur face à un changement que ce soit lors d’un changement de région, un changement de métier…

La peur est un mécanisme de défense destiné à nous préserver d’un potentiel danger.

Un potentiel danger qui pourrait d’ailleurs, ne jamais arriver.

La peur de changement définition

Le terme technique est méthatesiophobie, (vous pourrez en savoir plus lorsque vous tapez peur du changement phobie nom dans votre recherche) parfois aussi appelé néophobie, qui est la peur de la nouveauté. 

Vous vous installez confortablement dans des habitudes et routines.

Lorsque vous vivez un changement, c’est cette zone de confort qui est directement visée.

Les changements font partie intégrante de la vie et pourtant quand il est question de changer, on résiste au lieu d’être dans l’acceptation et l’optimisme. Il n’y a qu’à voir la peur du changement au travail qui est très présente.

Les changements, même s’ils sont déclenchés par des expériences négatives, peuvent avoir un effet très positif sur votre vie.

Souvent, les changements eux-mêmes ne sont pas le problème. C’est bien plus la peur et la résistance qui conduisent à l’agitation intérieure et à l’inconfort. C’est pourquoi il est important de surmonter votre peur du changement, car c’est la première étape pour lancer son projet professionnel et être sûr de réussir sa transition professionnelle.

Ne commettez donc pas l’erreur de rester bloqué dans une vie qui ne vous convient plus.

Le risque ? S’enliser dans une situation professionnelle frustrante, épuisante, voire parfois nocive.

Alors, mettez de côté ce discours intérieur que vous vous répétez en vous disant « je n’y arriverai jamais », « la réussite c’est pour les autres », « ce n’est pas le bon moment », « c’est trop compliqué » car vous allez maintenant surmonter votre peur du changement.

1. Peur du changement cause : d’où vient-elle ?

On pense souvent que la peur du changement est justifiée, après tout, les choses peuvent empirer. 

En fait, les conséquences du changement ne sont pas la cause directe de la peur. Au contraire, la cause de nos peurs réside en nous-mêmes.

Ici, j’ai compilé trois causes spécifiques de la peur du changement. Peut-être vous vous y reconnaîtrez ?

Le focus sur le négatif

  • Est-ce que le mot changement vous met mal à l’aise ? 
  • Est-ce que vous pensez d’abord aux conséquences négatives ?
  • Est-ce que votre talent caché de scénariste vous fait imaginer les pires scénarios ?

On est naturellement concentré sur le négatif. Ce qui peut-être utile dans certains cas. Car si on est déjà préparé mentalement à d’éventuels obstacles, on peut plus facilement les surmonter dès lors qu’on les anticipe.

Repensez à tous les changements que vous avez vécus dans votre vie et qui ont eu un impact positif. Peut-être que ça a été compliqué pour vous au début et que vous avez été très mécontent.

  • Mais où est-ce que vous en êtes aujourd’hui ?
  • Est-ce que vous pleurez le soir quand vous repensez à votre ancien travail ?
  • Où êtes-vous aujourd’hui satisfait d’avoir pris la décision de changer, avec vos collègues plus sympathiques ?

Vous pouvez vous rappeler de quelques exemples de votre vie où vous avez eu peur du changement, mais avec le recul, tout s’est finalement bien passé… Voire même mieux !

Le manque de confiance

Ce n’est pas le changement qui est le problème. Mais les changements nous confrontent toujours à relever de nouveaux défis :

  • Si je quitte mon job et que je dois à nouveau faire mes preuves lors d’entretiens de recrutement ?
  • Ai-je les compétences suffisantes pour un nouvel emploi ?
  • Est-ce que je suis capable de me reconvertir ?

Imaginez maintenant si la réponse à toutes ces questions était un OUI confiant ! 

  • Oui je peux changer de métier et trouver un nouveau job
  • Oui j’ai les compétences nécessaires.
  • Oui je suis prêt à apprendre de nouvelles choses et j’ai même hâte de relever de nouveaux défis.

La confiance en soi, ça se travaille et en vous faisant confiance face à ces nouveaux défis, vous surmonterez la peur du changement.

Car oui, vous êtes à la hauteur !

Le sentiment de n’avoir d’emprise sur rien

Lorsque le monde ne va pas si bien que ça, que tout semble être instable et que plusieurs changements volontaires ou involontaires se produisent, on a ce sentiment de perdre le contrôle de ce qui nous arrive.

Dans leur livre le syndrome du bien Carl Cederström et André Spicer souligne l’idée que lorsque l’on a l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ce qui se passe autour de nous, on se rabat sur la seule chose sur laquelle on a une certaine emprise : notre corps.

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La recherche du bien-être, conséquence de l’actualité ?

Est-ce que le nombre d’abonnés aux salles de sport et du nombre de pratiquants de la méditation en hausse seraient en lien avec l’actualité et cette instabilité mondiale ?

Vous n’avez pas de contrôle dessus, mais vous avez peut-être une influence.

Une action a toujours une influence.

On pourrait faire référence à ce que l’on appelle l’effet papillon. Théorie exprimée par Edward Lorenz lors d’une conférence scientifique en 1972, dont le titre était: « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? » Je vous invite à approfondir le sujet.

Des incertitudes et des innovations surgissent que nous ne connaissons pas toujours ou que nous ne pouvons pas toujours influencer.

Donc ne soyez pas inquiet, plus vous apprenez et comprenez le processus du changement, plus vous pouvez vous l’approprier pour vous adapter.

Sauter dans le grand bain peut paraître paralysant au début, mais comme j’aime à le dire, il suffit de se jeter à l’eau pour se rendre compte que l’on a pied. Et que finalement, ce n’est pas si pire.

2. Changement voulu et non voulu

Les changements voulus

Il est toujours plus agréable d’être à l’initiative d’un changement voulu et que l’inverse et de le subir.

Vous faites le choix d’un changement de vie professionnelle en prenant la décision de quitter ce job qui ne vous épanouit plus. Ce qui est plus satisfaisant que d’être licencié, car l’action est prise de votre propre gré et vous avez un niveau de motivation élevé.

C’est votre impulsion, votre décision, vous voulez ce changement et vous faites de votre mieux pour qu’il se réalise.

Cela ne signifie pas que vous n’ayez aucune peur du changement en prenant une décision. Mais vous acceptez mieux ces changements et pouvez surmonter la peur plus facilement parce que vous avez déjà pris une décision pour vous-même.

Seulement prendre une décision fait peur, c’est prendre un risque. Le risque que ça aille mieux. Et parfois vous êtes amené à rester en souffrance dans votre situation professionnelle, car vous y trouvez un certain confort à ne pas changer et la peur du changement persistera en vous maintenant dans une situation néfaste.

Vous le savez que cette situation est néfaste, que vous avez besoin de changement. Mais vous avez plus peur du changement de routine et d’habitudes, qui peuvent vous rassurer sur le moment, que les conséquences d’une situation dont vous savez déjà qu’elle sera pire si vous restez.

On peut ainsi faire référence à la dissonance cognitive.

La dissonance cognitive en lien avec la peur du changement

La dissonance cognitive est une théorie de psychologie sociale rédigée par Léon Festiger dans les années 50, selon laquelle chaque personne qui se retrouve confrontée simultanément à des informations incompatibles entre elles ressent un état de tension très désagréable.

La dissonance cognitive se caractérise par un malaise psychologique lorsque les pensées et les actes sont contradictoires et que l’un implique la négation de l’autre ; un inconfort psychologique lorsque le comportement, les convictions ou les croyances sont remises en question.

Dans certains cas, la dissonance cognitive apparaît dans un contexte de changement non voulu. Il peut s’agir d’une obligation professionnelle en désaccord avec vos propres valeurs ou convictions, ou bien une prise de position à l’opposé de vos croyances.

D’autres changements peuvent vous arriver. Un CDD arrivant à terme sans renouvellement, votre employeur dépose le bilan et vous êtes contraint de changer d’emploi, votre partenaire vous quitte. Ce sont des changements non voulus ou involontaires.

Changements involontaires

Ceux-ci sont nettement plus difficiles. 

Ces moments non voulus entraînent une grande peur du changement et un rejet initial. 

Ce rejet est lié à votre difficulté à percevoir le bénéfice de changement. Comme dans les situations où l’innovation est forcée s’apparentant plus à un fardeau qu’autre chose.

Par exemple, être dans l’obligation de scanner un QR Code pour faire rentrer des personnes dans un lieu public.

Classiquement, un tel changement passe par plusieurs phases consécutives appelées courbe du changement ou courbe du deuil.

Selon les personnes et la situation, ces étapes sont vécues de manière plus ou moins longue, et avec une intensité variable.

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La naissance de la peur du changement dans la reconversion professionnelle

Au début, le changement est complètement refusé et sa nécessité est ignorée. On conserve l’idée que tout peut continuer de la même manière. C’est dans ces phases que l’on parle parfois de résistance au changement.

Ensuite une phase ascendante où l’attitude est productive et tournée vers le positif et l’avenir.

À partir de là, les choses s’améliorent. De nouvelles possibilités sont explorées.

Finalement, nous nous rendons compte que, heureusement, ce n’était pas aussi grave que nous le craignions et acceptons la nouvelle situation. La peur du changement diminue également ou a déjà complètement disparu.

7 stratégies pour surmonter la peur du changement

Le changement est une chose complexe à gérer, c’est pour cela que vous ne devriez pas mettre votre peur du changement au centre de vos décisions. Les sept stratégies suivantes vous aideront à surmonter cette peur du changement.

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Stratégie 1 : Invalider le pire scénario

Vous avez probablement une image précise de ce qui pourrait mal se passer mais est-ce que vous vous êtes aussi demandé si ces scénarios du pire étaient vraiment si mauvais ?

Peut-être que vous avez peur de prendre de nouvelles responsabilités dans votre nouveau travail ?

Mais comme pour tout, vous vous habituerez probablement plus vite que vous ne le pensiez.

Stratégie 2 : Faites des plans d’action

Comme je l’ai déjà dit, les changements font peur, car on ne sait pas si on sera à la hauteur de relever de nouveaux défis. C’est pour cela qu’il vous faut établir un plan d’action clair.

Si vous avez peur de ne pas avoir les épaules pour prendre de nouvelles responsabilités (merci le syndrome de l’imposteur), vous pourriez alors dans ce cas, vous former sur une spécialité en lien avec votre nouveau poste, acheter un livre sur le sujet, rencontrez des experts dans le domaine, ou peut-être même vous faire accompagner lors d’un coaching autour de votre nouvelle posture.

La plus grande erreur que vous puissiez faire, dans la vie, c’est d’avoir peur de faire des erreurs.

Stratégie 3 : Cultivez des pensées positives

Notre cerveau est programmé pour rechercher le négatif et anticiper d’éventuels risques.

Ce qui est plutôt utile si vous décidez un jour de construire une maison.

Ces obstacles et potentiels dangers identifiés grâce à votre peur du changement doivent vous permettre de garder à l’esprit qu’une fois votre maison construite, les changements seront beaucoup plus positifs. Donc, pensez aux conséquences positives de ces changements à venir dans votre vie.

L’incertitude de l’avenir vous a-t-elle fait réaliser à quel point vous êtes bon dans ce que vous faites ou dans votre capacité à anticiper ? Vous pouvez vous remercier d’anticiper l’avenir et d’agir.

Il ne s’agit pas de supprimer la peur du changement. Il s’agit de changer de perspective qui vous montre que chaque médaille a deux côtés et que nous gardons l’habitude d’en regarder qu’un seul, à savoir le mauvais côté.

Stratégie 4 : petits pas hors de la zone de confort

Plus le changement est important, plus le sentiment de perte de contrôle est grand et plus la peur du changement est grande. Il ne s’agit pas de changer radicalement, mais d’y aller étape par étape en sortant de votre zone de confort par des petits pas.

Si vous le pouvez, déterminez le rythme auquel les changements se produisent. 

Par exemple, vous n’êtes pas obligé de quitter votre emploi du jour au lendemain pour créer votre activité. Vous pouvez peut-être aménager votre temps de travail pour lancer un side project.

En conséquence, vous n’avez pas à changer tout de suite d’environnement de travail, changer de collègues, de managers et de tâches, juste aménager votre temps.

Si cela fonctionne bien, alors votre projet professionnel ou votre démarche de reconversion professionnelle vous fera peut-être moins peur !

Stratégie 5 : dessiner les scénarios souhaitables

Un changement anticipé ou préparé vous amène très souvent dans une situation bien meilleure par la suite. 

Ainsi, au lieu de simplement imaginer les pires scénarios, vous pouvez également imaginer les scénarios positifs et imaginer ce qui pourrait être amélioré dans votre vie.

Changer de métier, se reconvertir ou créer son propre job peut amener à un meilleur salaire, de meilleures conditions de travail, plus de joie au travail. La fin d’une relation peut vous conduire à une autre relation plus épanouissante. 

Dans tous les cas, vous êtes amené à grandir en même temps que ces changements, apprendre de nouvelles choses et gagner en confiance en vous !

Stratégie 6 : Entraînez votre muscle du courage

Surmonter sa peur du changement et l’accepter est une question d’entraînement.

Tout comme quand vous aviez peur de nager, de conduire, de voyager, d’être parent, de prendre des responsabilités, vous avez surmonté votre peur par l’habitude. De la même manière, vous pouvez également surmonter votre peur du changement en y faisant face encore et encore.

Sortez de votre routine. Mettez-vous alors dans des situations qui vous amènent à faire preuve de courage. Que diriez-vous de contribuer à une cause, de prolonger vos vacances, de prendre un week-end seul ou d’aller voter ?

Ne soyez pas apeuré à l’idée qu’arrivent de futurs changements dans votre vie. 

Habituez votre cerveau à la nouveauté et à des petits changements que vous pouvez aborder de manière proactive. De cette façon, vous contrôlez vos habitudes plutôt que ce soient les habitudes qui contrôlent votre vie.

Stratégie 7 : Acceptez vous-même la peur

Notre peur est un mécanisme de protection contre d’éventuels dangers et risques qui pourraient subvenir dans notre vie. C’est naturel et souvent utile. 

Être en colère envers sa peur du changement ou faire en sorte de la supprimer ne fait que créer plus d’anxiété. 

N’ayez pas peur de la peur. Oui vous avez bien lu !

Vous pouvez avoir peur d’avoir peur. Tout comme l’inverse existe, lorsque vous êtes dans l’anticipation du plaisir lors de votre dernière semaine de travail avant les vacances, vous êtes dans la joie comme un chat préparant son nid avant de s’endormir.

Acceptez cette peur du changement comme faisant partie intégrante du processus de changement. 

Mais peut-être que cela vous aidera de l’exprimer par écrit ou dans une discussion, voire en vous faisant accompagner pour mettre en place changement et mieux le vivre. Où l’exprimer par le corps à travers le sport ou la méditation.

Peu importe ce qui vous aide, trouvez votre façon de gérer votre anxiété de manière saine .

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Conclusion

Il est normal que le changement crée de la peur. En tant qu’humain, c’est la peur qui nous amène à naturellement apprécier la sécurité, la stabilité et la certitude. Parce que les changements peuvent toujours apporter leurs lots de dangers et de risques. 

Pour les Chinois et les Japonais, le mot crise est constitué de deux idéogrammes Wei (danger) et Ji (opportunité). C’est le paradoxe d’une crise : c’est une situation difficile qui permet de saisir de nouvelles opportunités et de rebondir.

C’est donc une lueur d’espoir qui rend n’importe quel grand changement supportable.

Parce que quoi qu’il arrive, tout finira par bien se passer. 

Et si vous vous impliquez dans votre propre changement et que vous le façonnez de manière proactive, alors vous augmentez la probabilité de chance que tout aille bien.

Cela vous fera du bien d’entendre son retour d’expérience et de savoir que pendant ces périodes d’incertitudes, des hommes et des femmes préservent leurs aspirations en continuant de briller malgré les tempêtes tout en servant de phare aux autres.


Pour aller plus loin :

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