Si comme moi, vous avez vécu la crise de la trentaine, vous devez être dans une phase de remise en question.
On vous fait des remarques sur ce que devrait être votre vie ?
La pression sociale vous rappel la situation dans laquelle vous vous situez. Et pour beaucoup d’entre nous, l’entourage nous fait remarquer les réussites que nous aurions du vivre à cet âge.
Il n’existe pas une voie toute tracée à suivre.
Nous aimerions tous au fond de nous suivre notre propre chemin.
Seulement la plupart d’entre nous avons fait le choix de suivre une voie en fonction de ce que la société attend de nous.
J’ai moi-même vécu cette crise de la trentaine que j’ai surmonté en me posant les bonnes questions.
Cette période a surtout été un moment d’opportunités pour me reconnecter à moi-même en trouvant de nouveaux objectifs de vie et me créant moi-même pour me mettre sur le bon chemin.
Soyez sans crainte vous vivez une crise de la trentaine qui est en réalité ce que l’on appelle une crise de transition, ce qui est tout à fait normal pour une personne qui n’a pas encore trouvé sa voie et qui a besoin de se réaliser.
Tout comme la crise de la quarantaine, la crise de la trentaine provient de la fausse idée qu’à cet âge on doit avoir réalisé ses rêves, qu’on devrait avoir la vie qu’on s’imaginait étant plus jeune à cet âge-là et qu’on a tout compris à la vie.
Ces fausses croyances sèment la confusion, l’anxiété pour certains et l’insécurité.
Cette crise de la trentaine façonne votre personnalité et vos réactions face aux difficultés que vous rencontrez.
Et la plupart du temps, vous progressez dans votre vie en espérant trouver la réponse aux questions :
- Que dois-je faire ?
- Qui suis-je ?
Bonne nouvelle pour vous, cette crise est une formidable opportunité de vous réinventer, de changer de vie ou de changer soi-même et d’innover votre vie.
C’est la chance pour vous de repenser votre avenir en tirant les leçons et enseignements des obstacles et désordres rencontrés dans votre vie.
1er signe : La crise de la trentaine amène à se comparer aux autres
Vous vous dites surement « oui, mais pourquoi n’y a-t-il que moi de mon entourage qui vit cette crise ? »
Pensez-vous sincèrement qu’une personne en crise va le hurler sur les toits : « je fais une crise de la trentaine ! »
C’est le genre de chose que l’on garde pour soi.
Donc, ne vous comparez pas aux autres, et n’allez pas croire que votre vie n’est pas à la hauteur de celles des autres.
Car la crise de la trentaine se nourrit de la comparaison avec les autres.
Facebook n’est qu’un leur, et ce n’est pas parce que vos contacts se montre devant une piscine avec leurs doigts de pied en éventail, accompagné de leur conjoint, le môme, la petite sœur, le chien, et le verre de mojito, etc que c’est le reflet de leur quotidien.
Quand on veut prouver ce genre de truc sur la toile c’est qu’on essaye de se convaincre de quelque chose.
Donc inutile de vous dire que vous êtes en retard sur ce qu’aurait du être votre vie, ou par rapport à la vie de vos potes ou de vos parents.
Car sachez une chose concernant vos parents, vous ne vivez pas à la même époque qu’eux, tout est différent, la preuve : qui reste aujourd’hui toute sa vie dans la même entreprise ?
Et pas la peine de vous mettre la pression, car la chose la plus importante en arrivant à trente ans est d’avoir ciblé vos envies, vos attentes et ce que vous voulez réaliser dans votre vie et de tout mettre en œuvre pour y parvenir et non pas d’avoir déjà atteint tous ses objectifs de vie.
2ème signe : les changements de comportement
La crise de la trentaine amène son lot de changements de comportements.
Les gens autour de 30 ans se mettent à adopter des comportements difficiles auprès de leur proche.
La plupart des personnes en crise de la trentaine sont anxieux de l’avenir.
Ca a été mon cas et celui de plusieurs de mes anciens clients.
Ce qui amène à des comportements qui peuvent être dévastateurs auprès de ses relations.
Cette anxiété vis-à-vis de l’avenir est dû à plusieurs raisons, entre autres :
- Le fait de ne pas avoir de stabilité financière et d’être encore en intérim, CDD ou en recherche de CDI.
- Une autre raison est l’impossibilité de se projeter dans l’avenir car la situation personnelle ne permet pas d’avoir un habitat à soi.
- Ou bien encore, de ne pas partager sa vie avec la bonne personne.
3ème signe : l’envie de profiter de sa vie
L’envie de profiter de sa vie à 100% provient de la peur de passer à côté de sa vie.
On voudrait tous vivre selon nos propres termes.
Seulement, la majorité des personnes n’osent pas améliorer leur vie en sortant de leur quotidien et faire quelque chose de sa vie même si ça craint.
J’avais eu ce sentiment d’inachèvement et cette envie d’ailleurs.
Je ne savais pas de quoi j’avais besoin, c’était comme me sentir bloqué dans ma vie.
Je voulais du changement.
Mais quel changement ?
Il me fallait d’abord prendre du recul face à une situation dans ma vie que je ne voulais plus.
Ensuite, avant de quitter mon job, je savais que je devais changer de comportement.
C’est ce que j’ai fait en me créant de nouvelles habitudes durables pour rester zen et vaincre mon refus de choisir.
Une fois l’attitude adéquate, je savais qu’il me fallait régler des problèmes d’argent pour enfin profiter de ma vie.
J’ai donc économisé chaque mois en optimisant mes dépenses d’argent et de temps.
Crise de la trentaine ou opportunité ?
Cette période de transition ou appelons là plutôt période d’opportunité, dépend de l’interprétation que vous vous faites des événements.
Beaucoup de personnes vivent cette période comme un fardeau.
C’est simplement une rupture avec votre quotidien habituel qui vous amène à décider des suites à donner, en ne négligeant aucune opportunité de changement et d’évolution.
Lors de cette crise de la trentaine que j’ai vécu, j’ai réalisé que ma carrière n’était pas du tout celle que j’avais rêvé dans mon adolescence.
Et si je n’avais pas fait mon Burn-out pour me mettre un coup au derrière aurais-je pris la décision de quitter mon travail pour entreprendre ?
C’est souvent dans les situations de crise que les gens prennent conscience qu’ils doivent profiter de la vie. Qu’ils doivent prendre du plaisir et faire ce qui est bon pour eux.
Et, nombreux sont ceux qui attendent toujours une crise dans leur vie pour créer un changement radical.
Quand les choses ne se passent plus comme on le souhaite, il convient de faire d’autres choix.
Comment en sortir ?
Pour cela faites le deuil de votre ancienne vie.
Car comme pour toutes les transitions, cela commence par la fin de ce qui précédait.
Et si vous voulez ouvrir un nouveau chapitre de votre vie personnelle ou professionnelle, il vous faut tourner la page pour fermer le chapitre précédent.
Y compris au plus profond de soi-même dont notamment l’attachement aux personnes (comme vos anciens collègues ou amis) et aux lieux qui vous caractérisaient et autour desquels vous aviez construit votre identité.
Et par-dessus tout lâcher prise concernant l’attachement au passé et quand je parle de passé, je ne fais pas allusion à la valeur du passé, mais à cette identité qui était liée à celui-ci.
Car pour devenir ce que vous voulez être, il faut cesser d’être ce que l’on est.
Accepter la transition par une réflexion objective
Cela sera difficile pour vous d’accepter et d’admettre que cette crise de la trentaine est une période de transition douloureuse qui peut engendrer un nouveau départ et qui vous sera bénéfique.
Vous serez surement dans le flou et il vous sera peut-être difficile de faire un travail de réflexion sur votre vie durant cette phase de transition.
Commencez donc par comprendre les origines de cette crise ce que cela va impliquer pour vous.
Pour cela demandez-vous :
- Quelle est la nature et l’origine de la crise ?
- Qu’est-ce que cela implique ?
- Que dois-je mettre en œuvre ?
- A quel moment de ma vie cette crise est-elle intervenue ?
- Y a-t-il des similitudes avec des événements passés ?
- Que révèle cette crise ?
- Quelle en est sa finalité ?
Répondre à ces questions vous permettra de casser ces idées reçues sur la crise de la trentaine, de clarifier votre situation actuelle et d’orienter vos choix futurs avec pertinence vers la voie qui vous correspond.
Car comme le disait le philosophe Grecque Épictète : « Tout est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n’est pas encore. »
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