Les gens ont peur de prendre des risques à cause de cela
La plupart des gens parlent de « prendre des risques ».
Mais rares sont ceux qui le font vraiment. Ce n’est pas seulement par peur.
Ni par paresse.
La véritable raison est plus subtile : la plupart des gens préfèrent réduire la probabilité d’avoir tort ou d’être jugés, plutôt que maximiser leurs chances d’obtenir ce qu’ils veulent vraiment. I
ls négocient avec eux-mêmes pour rester sur le chemin le plus sûr.
Prendre des risques : le cerveau n’aime pas ça !
Notre cerveau « rationnel » choisira toujours la voie la plus raisonnable, jamais le parcours imprévisible, même si ce dernier est la clé d’une vie plus riche.
Surtout quand il y a des factures à payer, une réputation à préserver, des enfants à élever ou une carrière bâtie sur des années.
Alors, quand on entend « Fonce ! », notre cerveau réplique aussitôt : « C’est de la folie. »
Prendre des risques paraît dangereux à un esprit en quête de certitudes.
C’est biologique.
Le cerveau est programmé pour la survie, pas pour l’épanouissement. Le rôle du cerveau est de te maintenir en vie. Pas de te rendre heureux.
C’est pour cela que répéter chaque jour les mêmes gestes peut sembler rassurant, même si cela éteint lentement tajoie de vivre.
Le problème, c’est que notre cerveau ne distingue pas toujours le danger réel d’un simple échec imaginaire. Démissionner ou lancer un projet est perçu comme aussi menaçant que croiser un ours.
Ce n’est pas absurde, c’est juste un héritage archaïque. Nous ne vivons plus dans des grottes, mais notre amygdale n’a pas reçu la mise à jour.
Et c’est là que tout se complique : on craint davantage de perdre ce qu’on a que de gagner mieux.
C’est ce que Daniel Kahneman, psychologue et prix Nobel d’économie, a démontré avec l’« aversion à la perte » :
La douleur de perdre 100 € est presque deux fois plus forte que le plaisir de gagner 150 €.
C’est ce mécanisme qui nous maintient dans un job qu’on déteste, dans une relation qui nous épuise ou dans le silence quand il faudrait parler.
On se demande toujours : « Et si j’échoue ? »
Mais la vraie question est : « Que vais-je perdre si je n’essaie pas ? »
Le risque n’est pas la témérité
Prendre un risque ne signifie pas tout plaquer du jour au lendemain pour partir à l’autre bout du monde avec 100 € en poche.
Le risque intelligent est mesuré, inconfortable mais réfléchi.
Comme me l’a déjà dit un ami qui a quitté le salariat en 2015 :
« Je savais que si j’échouais, je n’aurais aucun regret. Mais je savais qu’il y a une chose que je regretterais : ne pas avoir essayé. »
Voilà le seul vrai risque : celui de passer à côté.
Pourtant, beaucoup attendent « le bon moment ».
Quand ils auront plus d’argent ?
Quand les enfants auront grandi ?
Quand ils se sentiront plus sûrs d’eux ?
Mais ce moment n’arrive jamais.
Plus on diffère, plus le regret grandit. Comme l’écrivait le psychiatre Carl Jung disait que
« le fardeau le plus lourd que porte un enfant est la vie non vécue de ses parents ».
Je te renvoie sur la vidéo que j’ai faite sur comment le de devenir parent accélère les projets de changement de vie.
Alors que se passe-t-il quand on ose ?
On s’éveille.
On grandit.
On change.
Même en cas d’échec, on vit plus fort.
Ceux qui osent changer de carrière, apprendre une compétence tardivement ou lancer un projet improbable ont souvent une plus grande satisfaction de vie. Pas parce qu’ils réussissent toujours, mais parce qu’ils ont essayé.
Prendre des risques = alignement entre ce que l’on est et la manière dont on vit
On connaît tous des histoires de quadragénaires qui ont su prendre des risques en retournant à l’université, de mères célibataires créant leur entreprise, d’ingénieurs quittant un poste confortable pour devenir artistes.
Ils n’avaient pas toujours de plan B béton.
Mais ils avaient une conviction :
« Cela compte assez pour que je tente. »
Et malgré les obstacles, ils ont trouvé un chemin.
Le risque est un muscle.
On ne passe pas de zéro à sauter en parachute.
On commence petit : prendre la parole en réunion, lancer un projet parallèle, dire non à ce qui nous épuise.
Chaque petit pas apprend à notre cerveau que le risque ne tue pas.
Et que derrière lui se cache souvent la liberté qu’on recherche tant.
Jouer la sécurité paraît sage.
Mais c’est parfois le choix le plus dangereux.
Parce que la sécurité peut devenir une prison.
Elle coûte en croissance, en sens et en temps perdu.
Tu n’as pas besoin d’être intrépide.
Juste honnête :
Est-ce que rester là où tu es fonctionne vraiment ?
Si la réponse est non, alors le vrai risque n’est pas de bouger.
C’est de rester.
La vie ne récompense pas la prudence.
Elle récompense le courage.
Pas les sauts aveugles, mais les pas réfléchis et inconfortables vers ce que l’on est vraiment.
Même petits.
Tu ne gagneras pas toujours. Mais tu apprendras toujours.
Le regret de ne pas avoir essayé pèsera toujours plus lourd que la peur de l’échec.
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